Un récapitulatif sur nos millésimes, mais probablement très général pour les vins de Bordeaux

2001 étonne par son potentiel. Elégant.

2002 en général un millésime pauvre, s'ouvre tard avec quelques aspects agréables.

Avec la cannicule, 2003, une année catastrophique. Millésime à oublier.

2004, bien plus juste que 2003, exprime bien le sol et le terroir, à consommer maintenant.

2005, un millésime sublime, riche, charnu, étoffé. A consommer 2017-2020

2006, encore bien fringant, se révéle très intéressant. A consommer 2015-2018.

2007, décrié par les journalistes et spécialistes. Attention bien plus séduisant que prévu. Fin, tendu, flatteur.

2008, gourmand et repose sur un beau fruit, plus de volume et peut-être pour les puristes moins de finesse que 2006 & 2007 . Un vin confortable et facile.

2009 offre une belle homogénéité dans la qualité. Remarquable. Ce millésime fait partie des tout grands, un travail des vignes en profondeur recompensé. Riche et suave, mais pas concentré.

2010 réussi, maîtrisé dans ses équilibres, révélant des finales davantage portées par la fraîcheur. Grand millésime, dans la même ligne et style que 2009.

Le millésime 2011 fut compliqué à gérer. Un millésime atypique, mais charmeur... un millésime de connaisseur pouvant paraître plus austère. Mais prometteur. A attendre.

2012 offre un peu plus de structure que le 2011. Les merlots ramassés à une belle maturité. Un travail de tri très exigeant. Pas un millésime de grande garde, mais se révélera certainement assez facile et lisible dans les années à venir.

2013 Pas de défaut mais pas un grand millésime. Le millésime commence à s'ouvrir à surveiller de près.

"Or pour faire du bon vin, il faut de bons raisins", a rappelé Stéphane Derenoncourt, peu adepte du "maquillage" des vins lors de leur vinification. (Challenges 23/02/2014).

2014 ratrappe 2013, en qualité mais peu de quantité, offre des contours séduisants.